Le PVC :
vous avez dit « toxique » ?
Le PVC a la cote car ce n’est pas un plastique comme les autres ! En plus de ses qualités intrinsèques uniques il évolue vers des formulations toujours plus vertes et répond aux normes drastiques en matière de qualité de l’air et de l’eau.
Naturellement qualitatif
Il est bon de commencer par rappeler que le PVC possède des qualités intrinsèques uniques. Seul polymère constitué de 57 % de matière première d’origine minérale (le sel), il est également recyclable à 100 % sans jamais perdre ses qualités techniques lorsqu’il est transformé.
Par ailleurs, en cas d’incendie, le PVC se révèle beaucoup moins toxique que d’autres matériaux. Il ne dégage pas de monoxyde de carbone et ne produit pas plus de dioxines que la combustion du bois par exemple.
Qualité de l’eau et de l’air
Toxique le PVC ? Faux et archifaux ! Produit phare du quotidien, il répond à de nombreuses exigences sanitaires. Tout d’abord, il transporte quotidiennement notre eau potable et permet de répondre aux impératifs sanitaires d’une eau de qualité dans des réseaux sécurisés.
Mais ce n’est pas tout… le PVC excelle également sur le plan de la qualité de l’air dans les logements. Il a su prouver son innocuité et affiche fièrement son classement A+ pour la qualité de l’air intérieur, plébiscité notamment dans les EPR (Établissement Recevant du Public). Qu’il soit fenêtre, revêtement de sol ou mural, le PVC n’émet aucun composant toxique. Pas étonnant donc, qu’on le retrouve dans les crèches et dans les hôpitaux.
Toujours plus vert
Les formules PVC tendent aujourd’hui à sourcer des produits renouvelables pour réduire encore leur impact environnemental. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Près de 60 % de manière minérale dans une composition c’est déjà beaucoup et ce sera plus dans quelques années car les fabricants travaillent sur un sourcing renouvelable des 40 % restants. La matière conserve les mêmes propriétés, mais est formulée à la base de biomasse et labellisée ISCC, un certificat international de durabilité du carbone.
Couplée à ce travail sur les résines, les formulations deviennent plus vertes avec des composants à base de lin ou de bois, qui sont également renouvelables.
Des filières engagées
Au cours de ces dernières années, le PVC a donc su s’adapter aux nouvelles exigences des clients qui souhaitent des produits toujours plus performants avec un impact environnemental réduit. Les formulations élaborées sont de plus en plus responsables pour répondre aux diff érents besoins et proposer le meilleur rapport qualité/prix et durabilité.
Et les fabricants s’engagent. Dans le cadre de la feuille de route pour l’économie circulaire, le SNEP s’est engagé à intégrer au moins 20 % de PVC recyclé dans tous ses profi lés à l’horizon 2025.